COUPE LOUIS-VUITTON, çA TOURNE MAL

La cote d’alerte est atteinte pour Orient Express Racing Team. Alors que la phase de championnat de la Coupe Louis-Vuitton, qui permettra de désigner le challenge d’Emirates Team New Zealand lors de la 37eme édition de la Coupe de l’America, s’achève ce dimanche, le défi français se retrouve dans une position inconfortable. Opposés à American Magic ce samedi sur le plan d’eau de Barcelone, l’équipage emmené par Quentin Delapierre a concédé une huitième défaite en neuf régates, dont deux face au Defender qui ne comptent pas au classement général.

Pour seulement quinze secondes sur la ligne d’arrivée, le défi français s’est incliné contre son adversaire américain. « Je pense que c'était l'une de nos plus belles régates aujourd'hui (samedi), a confié le skipper tricolore dans des propos recueillis par l’AFP. On a mis American Magic sous pression, mais cela s'est joué au départ. » Derrière dès le début du parcours, les Tricolores n’ont pas pu inverser la tendance

Victoire obligatoire contre Ineos Britannia

Avec un seul point au compteur, Orient Express Racing Team pointe à la cinquième et dernière place du classement des challengers dans le cadre de cette Coupe Louis-Vuitton. Or, à l’issue des trois dernières régates organisées ce dimanche, seuls les quatre premiers se qualifieront pour les demi-finales. Le duel face aux Britanniques d’Ineos Britannia, qui sont déjà assurés de disputer les demi-finales, sera crucial pour l’équipage français. « Maintenant, il nous reste une course », a confirmé Quentin Delapierre.

Seul un scenario permettrait à l’équipe montée par Stéphane Kandler de croire à une place dans le dernier carré. Au-delà d’une seule victoire face aux Britanniques, les Tricolores devront espérer un faux pas d’Alinghi Red Bull Racing face aux Italiens de Luna Rossa Prada Pirelli. Dans ce cas de figure, Français et Suisses seraient à égalité avec deux points chacun et un duel supplémentaire sera ainsi organisé pour les départager. Quentin Delapierre et son équipage, dans lequel on retrouve l’ancien pistard François Pervis, n’aura pas le droit à l’erreur.

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