NOVAK DJOKOVIC FACE à LA POLéMIQUE à ROLAND-GARROS : LA DIRECTION DU TOURNOI BRISE LE SILENCE

La crise que connaissent la Serbie et le Kosovo est un sujet "sensible" pour Novak Djokovic. Après son message politique à Roland Garros, pour dénoncer les tensions entre les deux pays, la direction du tournoi réagi dans un communiqué de presse.

"Le Kosovo c'est le cœur de la Serbie ! Stop à la violence". Le message est politique, écrit par Novak Djokovic sur l'objectif d'une caméra à l'issue de son premier tour face à l'Américain Aleksandar Kovacevic, à Roland Garros. Le règlement du tournoi est pourtant formel : les opinions politiques et religieuses sont interdites pendant la quinzaine, indique Le Figaro. Ce mardi 30 mai, l'organisation a réagi dans un communiqué de presse.

"Les débats qui traversent l'actualité internationale s'invitent parfois en marge du tournoi, c'est compréhensible. Nous échangeons régulièrement à ce sujet au sein du Grand Slam Board, qui rassemble les quatre tournois du Grand Chelem, peut-on lire. Les règles qui s'appliquent sont communes aux quatre tournois, et le juge-arbitre, avec les superviseurs Grand Chelem, s'assurent qu'elles soient respectées. Des messages sont passés aux équipes des joueurs concernés à cet égard". Pour autant, la direction du tournoi n'évoque pas les possibles sanctions que pourrait encourir Novak Djokovic.

Novak Djokovic assume sa prise de position

Selon Midi Libre, la Fédération française de tennis (FFT) a indiqué à Reuters "qu'il n'y a pas de règles officielles en Grand Chelem sur ce que les joueurs peuvent ou ne peuvent pas dire". Directrice du tournoi, Amélie Mauresmo explique sur la chaîne Twitch de FranceTV : "On attend de voir ne serait-ce qu'une traduction exacte, car on a plusieurs versions qui nous remontent. On va voir, et lui parler pour savoir ce qu'il a vraiment voulu dire. Pas de précipitation. On va poser les choses". De son côté, le champion aux 22 titres du Grand Chelem ne regrette pas son geste.

Assumant ses positions et son geste, le n°3 mondial de 36 ans a déclaré en conférence de presse : "C'est un sujet sensible. Je ressens une responsabilité supplémentaire en tant que personnalité publique et en tant que fils d'un homme né au Kosovo d'apporter mon soutien à tout le peuple serbe". Avant d'ajouter : "C'est le moins que je puisse faire. Je ne suis pas un politicien et je n'ai pas l'intention d'engager un débat". Prêt à en assumer les conséquences, il a ajouté : "Si on me donne une amende ou quelque chose du même genre, je n'aurais aucun regret (...), parce que ma position là-dessus est très claire. Je ne sais pas si je vais être sanctionné, mais je ne me retiendrai pas, je le referai".

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