8 MAI 2024: POURQUOI TOUS LES REGARDS SE TOURNENT VERS ZIDANE

Il y a des moments d’histoire qu’il ne faut pas louper. Des moments qui doivent marquer les esprits. Des moments dans l’organisation d’un événement international qui permettent une rencontre évidente. Une rencontre entre Marseille et son enfant. Dès la révélation des premiers détails de cette arrivée exceptionnelle dans la cité phocéenne, un nom était rapidement revenu sur toutes les lèvres pour être le premier porteur de la flamme sur le sol français: celui de Zinedine Zidane.

"Même si je n'ai jamais participé aux Jeux olympiques, chacun à sa manière nous sommes solidaires de tout ça. J'ai pu participer à plusieurs reprises pour soutenir cette candidature. Moi je suis heureux, je suis content. On savait par avance ce qu'il allait advenir de cette candidature et on est tous contents aujourd'hui. J'espère que ce seront de beaux Jeux. En tant que sportif, 2024 c'est loin, mais en même temps c'est très court", avait confié Zizou en 2017, lorsque Paris avait remporté l’organisation des Jeux.

L’image doit marquer

En créant ce moment sur le Vieux-Port, devant 150.000 personnes, l’organisation de Paris 2024 permet d’événementialiser l’arrivée de la flamme olympique sur le territoire français, avec au passage, une véritable répétition de la cérémonie d’ouverture sur la Seine, qui se tiendra quelques semaines plus tard à Paris.

Ce soir du 8 mai 2024, vers 19h40, le Belem va amarrer dans le Vieux-Port de Marseille. L’organisation espère maintenir la surprise du premier relayeur jusqu’au dernier moment. L’image doit marquer les esprits et permettre le rayonnement de la France à l’international. La personne qui tiendra en premier la torche olympique est tout aussi importante que la dernière. Cet athlète doit montrer que les Jeux en France débutent.

Et pourquoi pas Florent Manaudou?

Outre Zidane, plusieurs autres noms sont possibles. Certains pensent à Florent Manaudou, licencié au Cercle des nageurs de Marseille et capitaine du relais de la flamme. Le nageur jouit d’une très belle image et en tant que capitaine du relais avec sa sœur, Laure, porter en premier la flamme à Marseille aurait une symbolique assez forte. Le casse-tête est donc permis pour les organisateurs.

Sa sœur Laure confiait sur RMC qu’elle souhaite surtout voir son frère porte-drapeau de l’équipe de France le 26 juillet 2024, sur la Seine. Mais en mars, dans Bartoli Time sur RMC, le nageur n’avait pas fermé la porte à cette idée. Il a même déjà assuré sa présence à Marseille pour ce moment d’histoire.

"Le 8 mai prochain je serai à Marseille pour la flamme olympique parce que ça me tient à cœur, je ne sais pas encore si je porterais la flamme, je n’ai pas encore de retour. J’ai réservé ma date et j’y serais. C’est ma ville de cœur Marseille. C’est la ville qui m’a fait passer de l’adolescence à l’âge adulte, qui m’a fait passer d’athlète avec un potentiel, à athlète champion olympique. Marseille c’est une ville qui me tient à cœur. C’est une ville que j’aime. Ça aurait du sens", avait expliqué le nageur français.

Une étape le 9 mai au Vélodrome

Il faut aussi penser à l’étape du 9 mai. Ce jour-là, la torche olympique va parcourir Marseille, avant un dernier relais au Stade Vélodrome. Le dernier relayeur va faire le tour du toit du Vélodrome, une première. Il pourra se balader la flamme sur le toit avant de revenir vers le Chaudron sur le parvis du stade. Là aussi le choix de la personne qui portera la flamme dans ce lieu mythique est capital. Jean-Pierre Papin est par exemple l’un des relayeurs sélectionnés par le partenaire de la flamme.

Cette séquence inédite d’arrivée de la flamme dans la cité Phocéenne représente le dernier virage avant la grande ligne droite vers les Jeux Olympiques de Paris. C’est un moment festif qui doit marquer les Français. Ils seront surement des millions à admirer les images exceptionnelles devant leurs télévisions lors de l’arrivée du Belem pendant toute la journée du 8 mai 2024.

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